hop c'est 'reparti
on prend ses affaires et l'on vient ICI sur le nouveau blog
au delà d'une émission, je trouvais la dame jolie, belle de l'intérieur, pour sa force, son écoute et loin d'une télé réalité, à qui veut lire son parcours et s'y intéresser.
Chapeau à son élégance, sa pudeur, son histoire, sa générosité, son accompagnement des petites dames et messieurs en devenir. Chacune, chacun son d'âme....
même en tongs, peuvent lâcher des bombes dans une boite aux lettres en toute impunité...Reçu ce jour de plein fouet ces douces attentions
Il n'échappe à personne que la collection glandiose s'agrandit ...Soupir d'extase... Quoi ???Ah ? les références du fil de droite, ne sont pas bien lisibles autant pour moi je corrige ....
...GNIARRRRRRRRRRRRRRRRKKK oui ! c'est 1 des précieux de ce concours machiavélique mais très prisé par les brodeuses lancé par la Jardinière
Toutes mes excuses pour la qualité des images, mon apn est hs, faire des photos avec le téléphone portable ce n'est pas top
Merci Sylvie, très gâtée, et puis quelle surprise
au fil des mes blogs et errances, j'ai souvent fait référence à ce joli poisson lune que j'ai rencontré sur Internet depuis plus de 5 ans. D'ailleurs son nid est dans mes favoris (Tire-lyre)
J'ai toujours aimé son regard, ses notes visuelles ou écrites, un vrai coup de coeur pour la dame, son travail, nos échanges en pointillés, mais toujours là cette amitié...Elle est gardienne de la vie et de sa mémoire, passée, présente et à venir.
Elle vient de sortir un livre "Beauduc, beau du monde"
(clic clic ICI pour le découvrir) un lieu disparu aujourd'hui de cette Camargue qui se meurt. Je me permet de parler de ce témoignage, car fruit d'un long travail, j'y retrouve dans la présentation sa si jolie manière de dire visuellement par écrit cette terre qu'elle aime, a aimée.
Bientôt je l'aurai dans les mains, merci Brigitte :-) infiniment de ce trésor là.
qu'il est difficile de faire la photo d'un si joli range aiguilles brodé en un fil reçu ces derniers jours quand le store de la porte fenêtre de votre nid est en phase : je me remonte pas ( attendons patiemment le réparateur que l'agence a contacté) et que l'APN lâche...
Mais vive les mobiles avec appareil photos intégrés (qui font aussi téléphone ! les mobiles, pas les APN....si je vous le dis !)
Merci infiniment Thérèse d'agrandir cette collection et de ce bel objet qui me fait chaud au coeur; C'est une merveille.
Hier après-midi, juste après le repas, quand la
fatigue enlace, le soleil fait langueur à force de taper sur les fenêtres, le
chat se laisse couler tranquillement sur le sol, en flaque vivante,
ensommeillée, j'ai ouvert le chemin. Les ailes du désir, vierge de l'histoire ou
presque, de la manière de travailler de Wim Wenders, du pourquoi de ce
film. Mes paupières ne se sont pas closes une seconde,
les voitures, les voix dans la rue, les cris des enfants, rien ne m'a détournée
de ces images, de cette histoire qui se déroulait, me happait. Médusée de la
découverte, des dires, des décors, des regards, des gestes, des attitudes, des
doutes... 2 h 30 plus tard… Dans le tramway les gens, les jeunes filles aux
corps moulés, les garçons qui leur sourient, qui mirent la bretelle sur l'épaule
qui ne glisse pas. Ceux qui montent, ceux qui descendent, ceux qui attendent,
les échanges furtifs séparés par une vitre, les regards qui se cognent
involontairement et s'éloignent. Résonances, accompagnée de là, les voix...
Lorsque l'enfant était enfant... Le timbre du conteur d'histoire, le chapeau, la
voix suave de Solveig, ses yeux, le corps en plumes, le regard de Bruno, la
fossette, la tête inclinée, la main sur l'épaule d'Otto, le bras qui repose sur
le genoux, le miroir, le chapeau, le sourire en esquisse de Peter, la gravité de
l'enfant... En échos... je suis à l'écoute, je suis ouverte,
je réponds je souris mais je suis simplement ailleurs, restée entre deux murs,
sur le trapèze, sur les toits, dans la rue, l'escalier, la salle, entre deux
soldats, je suis en vagues sur ces terrains là. En noir et blanc sans le vouloir... Plongée dans
la quiétude d'une bulle, je marche, pas envie de parler, juste d'écouter, restée
à l'heure d'une sieste, entre mes murs qui tombent comme un voile de
sable.. Je suis dans ce matin d'un 1er qui me plait,
caressée par des tessitures, des mots importants, les gens qui attendent,
l'étoile jaune, le chapeau de l'invisible, la canne, la main sur l'épaule... Le
décalage me rassure, me protège parfois.. La bulle m'enrobe comme un parfum sans
que je lui demande, elle fait comme elle veut... C'est elle aussi qui m'ose à
lever la tête vers le ciel dans la foule, juste pour saisir la danse des nuages
entourant une tour, un clocher. C'est elle qui me fait croiser un regard, sans
que question ne me vienne du pourquoi ? Juste le picorer... Je me sens
inexplicablement belle d'être sereine, en plénitude. Et peu m'importe si c'est
vrai ou non. Je me sens belle de vivre, de cette conscience là... en amour
propre de la vie tout bêtement.. Alors oui, je suis en elle, en elles, en ailes
du désir... Désir de marcher, oscillant entre noir et blanc et couleurs et cela
me sied... je ne veux être personne d'autre que moi, je me moule dans ce que je
suis, que ça n'aille ou pas, bon ou mauvais... Je marche sans réclamation, sans
me retourner vers un hasard... Je ne porte pas d'armure sous le bras, tant pis,
temps mieux. Je n'ai pas de fierté, l'orgueil ce n'est pas une vanité, mon
orgueil c'est entre lui et moi seulement, c'est je suis debout, quand je tombe
je me relève toujours, comment est ce possible ? Lorsque l'enfant était enfant, Lorsque l'enfant était enfant, Lorsque l'enfant était enfant, Lorsque l'enfant était enfant,
... Je suis
l'enfant.........celui là même du poème de Peter Handke ......
il
marchait les bras ballants,
voulait que le ruisseau soit rivière
et la
rivière fleuve,
que cette flaque soit la mer
il ne savait pas qu'il
était enfant,
tout pour lui avait une âme
et toutes les âmes étaient
une
il n'avait d'opinion sur
rien,
il n'avait pas d'habitudes,
il s'asseyait en tailleur,
démarrait
en courant,
avait une mèche rebelle
et ne faisait pas de mines quand on le
photographiait...
ce fut le temps des
questions suivantes:
pourquoi suis-je moi, et pourquoi pas moi ?
Pourquoi
suis-je ici et pourquoi pas là ?
Quand commence le temps et où finit l'espace
?
La vie sous le soleil n'est-elle pas un rêve ?
Ce que je vois, entend,
sens, n'est-ce pas simplement
l'apparence d'un monde devant le monde ?
Le
mal existe-t-il vraiment et des gens
qui sont vraiment les mauvais
?
comment se fait-il que moi, qui suis moi,
avant de devenir, je n'étais
pas,
et qu'un jour moi, qui suis moi,
je ne serai plus ce moi que je
suis
rédigé le 01 mai
2005 ce filigrane dans l' Elle au
présent...
la mauvaise élève; yeux rivés sur la fenêtre goûte à gouttes ...
Sentiment d'un grain d'home qui la ramène vers petits bonheurs visuels où la vie se happe à l'instant.
Ni tout à fait l'été, ni tout à fait automne, le ciel s' hésite encore, comme tout les ans, balance entre pluie et rayons, au grand dam des cyclistes et des piétons ....